Les musiciens seront si vous le souhaitez accompagnés de danseurs aux costumes chatoyants ...
Juan Carlos Mayta, ex danseur du Ballet National de Bolivie, directeur de l'Atelier de danse Amancay de Bolivie est aussi chorégraphe et professeur de danses folkloriques.
Il propose de représenter et de faire découvrir partout où il se trouve les danses boliviennes déclarées "Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité par l’Unesco".
En compagnie de Valentina Molina danseuse equatorienne, Juan Carlos Mayta complète par quelques démonstrations de ces danses traditionnelles la musique jouée par l'ensemble.
Les rythmes boliviens sont pour la plupart associés à leur propre danse :
La danse "Caporales" sur un rythme afro-bolivien montre le "Contremaître" tournant autour de danseuses en tenues très colorées et les dirigeant avec son fouet.
"La Morenada", danse emblématique du Carnaval d'Oruro déclaré "Patrimoine Culturel Immatériel del’Humanité par l’Unesco" depuis 2001, représente les esclaves noirs amenés dans l’ex Alto-Pérou: Bolivie actuelle, pour travailler dans lesmines de Potosí. Les danseurs appelés "Morenos" portent un masque spécifique et un costume brodé, orné de perles et de fil doré. Ils jouent des "Crécelles" qui évoquent le bruit des chaînes au pieds des esclaves.
"La Chacarera, originaire de la région du Chaco (Bolivie, Argentine) est une danse de couple joyeuse où résonne à coups de talons, la fierté de l'homme.
La Cueca, née à l'époque coloniale espagnole, dérive de la jota española: le couple de danseurs s’entrecroise en agitant chacun un mouchoir, l'homme courtise ainsi sa partenaire nommée «Chola».
Soledad (Cueca/Simeón Roncal)
"Soledad" en rytme de cueca dansé par Juan Carlos Mayta et Carla de la Riva pendent le 3ème Féstival de Charango realisé le 17 mai à Paris à la grande salle de L'Unesco.